Le water-polo voit deux équipes de sept joueurs s’affronter dans une piscine de 30,6m sur 20m pour les hommes et 25,6m sur 20m pour les femmes, d’une profondeur de deux mètres minimums. Les matchs sont joués en quatre périodes de huit minutes chacune. Les joueurs, à l’exception du gardien, ne peuvent toucher le ballon que d’une main. Une possession dure 30 secondes : si l’équipe n’a pas attaqué au bout de ces 30 secondes, le ballon passe à l’adversaire.
Le water-polo est un sport physique où les contacts sont autorisés avec les joueurs qui ont le ballon. Le physique, l’endurance et la puissance sont donc d’une importance capitale pour les joueurs, ainsi qu’un certain sens tactique comme dans chaque sport collectif.
Histoire olympique
Le water-polo est un des sports collectifs les plus anciens des Jeux Olympiques de l’ère moderne, puisqu’il fait son entrée au programme olympique en même temps que le rugby en 1900, d’abord sous la forme d’une compétition entre clubs, puis d’un tournoi entre pays à partir de 1908. Les femmes n’accèderont cependant aux Jeux Olympiques qu’un siècle plus tard à partir des Jeux de Sydney, en 2000.
Les pays européens exercent une domination sans partage sur le palmarès olympique masculin du water-polo, ne laissant échapper aucun titre depuis 1908. La Hongrie, domine principalement ce palmarès, avec un total impressionnant de neuf titres olympiques. Le palmarès féminin ne se dirige pas vers une telle hégémonie du vieux continent, puisqu’en cinq éditions les États-Unis ont remporté les deux derniers tournois à Londres en 2012 et Rio en 2016, et l’Australie le premier à domicile en 2000, ne laissant à l’Europe que deux titres glanés par l’Italie à Athènes en 2004, et les Pays-Bas à Pékin en 2008.
WATER-POLO
Les règles du jeu
Commençons par l’aire de jeu :
La surface du bassin est de trente mètres sur vingt mètres pour un match masculin, et vingt-cinq mètres sur vingt mètres pour un match féminin.
Plusieurs lignes, symbolisées par des plots, matérialisent la surface de jeu :
Une ligne rouge (2 mètres) : zone de hors-jeu. Un attaquant ne peut pas y pénétrer, sauf si la balle est déjà dans cette zone ou que la passe est déjà effectuée (balle aérienne).
Une ligne jaune (5 mètres) : zone de penalty, et à l’intérieur de laquelle on ne peut pas tirer de coup franc direct.
Une ligne blanche : milieu du terrain, et ligne de but dans l’alignement des poteaux.
Les équipes dans le water-polo :
Un match de water-polo se compose de deux équipes de treize joueurs chacune. Un gardien, six joueurs de champ et six remplaçants. Les remplaçants peuvent entrer à tout moment dans le match, du moment que leur équipe a la possession de balle. Pour être distingués dans l’eau, les joueurs portent des bonnets numérotés de 1 à 13. Généralement, le numéro 1 est réservé au gardien et celui-ci porte un bonnet rouge. Pour les joueurs de champ il y a des bonnets clairs (blancs) pour l’équipe qui joue à domicile et des bonnets foncés (noirs ou bleus) pour l’équipe qui vient de l’extérieur. Par ailleurs, les poloïstes ont interdiction de porter une combinaison, qui réduirait la prise au corps.
Comment s’organisent les joueurs ?
Cinq des six joueurs de champ en attaque se positionnent généralement en un demi-cercle à environ 6-7 mètres des buts adverses. Le sixième joueur vient se positionner au centre, au milieu de la défense adverse. On l’appelle « pointe ». Il se positionne dos aux adversaires, contrairement aux autres, et son rôle consiste à récupérer une passe et à parvenir à se retourner rapidement pour tirer. Pour cela, il doit se défaire de son défenseur souvent appelé « arrière pointe » ou « contre pointe ». Le jeu entre la « contre pointe » et la « pointe » est souvent très engagé. Il faut donc des joueurs très athlétiques pour occuper ce poste.
La règle des trente secondes pour accélérer le jeu :
Quand elle a la balle, une équipe dispose de trente secondes pour tirer, quelle que soit la manière dont elle a pris la possession (interception, engagement, etc.). Au moment du tir, le décompte est immédiatement réinitialisé, quelle que soit l’issue du tir. Il est également réinitialisé si un joueur de l’autre équipe est exclu. Si le décompte arrive à son terme, une faute est sifflée et la balle est donnée à l’autre équipe.
Quelles sont les fautes ?
Tout d’abord, il faut savoir qu’il y a deux arbitres situés sur les bords du bassin et qu’ils n’ont qu’une vision limitée de ce qui se passe sous l’eau. Cela laisse place parfois à des coups, ce qui rend le water-polo très physique. De plus, une assez grande liberté est laissée aux défenseurs pour agir sur le porteur de balle. Seuls les coups au visage sont clairement interdits. Il existe deux types de fautes au water-polo, les fautes simples et les fautes graves.
Les règles pour éviter les « fautes simples » :
-la balle doit être maniée d’une seule main (sauf pour le gardien) ;
-la balle ne doit pas être sous l’eau ;
-il est interdit de s’appuyer sur n’importe quelle partie du bassin pendant le temps de jeu (si le gardien s’appuie sur le bord du bassin, un penalty sera sifflé) ;
-il est interdit de jeter de l’eau sur l’adversaire;
-il est interdit de frapper le ballon avec le poing.
Dans les fautes graves on trouve :
-Les fautes commises sur un attaquant dans la zone des cinq mètres (ce genre de faute est sanctionné par un penalty si celui-ci est en position de tirer);
-Nager sur le dos de son adversaire ou le frapper involontairement : cela entraîne une exclusion de vingt secondes; à la troisième faute grave le joueur sera exclu définitivement et remplacé.
-La perturbation volontaire du jeu : elle entraîne une exclusion définitive avec remplacement. Si la faute est plus grave encore, le joueur sera exclu sans être remplacé.